En fait, dans nos vies quotidiennes de la vie moderne, ces situations réellement dangereuses sont très rares et pourtant la peur est une émotion que nous ressentons souvent, qu’on en ait conscience ou pas.
A mes yeux, le principal problème de la peur, c’est la peur de la peur. Elle nous pousse souvent à refouler la peur, à l’ignorer, à l’image de l’autruche qui se met la tête dans le sable pour ne pas voir le danger.
Ce qui nous fait peur, c’est toujours une situation présente qui ressemble vaguement à une situation passée. A chaque fois que la peur nous envahit, nous sommes comme des chats échaudés qui craignent l’eau froide.
De temps en temps, nous ressentons tous cette émotion assez désagréable. Mais pour certains d’entre nous, la peur est un ressenti plus ou moins permanent. Il y a des tempéraments anxieux. Le sentiment de sécurité qu’on est tous censés acquérir dans l’enfance, certains ne l’acquièrent jamais. Pour eux, même à l’âge adulte, toute situation nouvelle, inconnue est perçue comme anxiogène.
Quand la base de sécurité intérieure est défaillante, la quête de sécurité extérieure devient plus ou moins obsédante. Alors, on recherche des béquilles, des contrats d’assurance, des gouvernements autoritaires, des partenaires rassurants, des anxiolytiques…
Faute de venir de l’intérieur, la sécurité doit venir d’ailleurs. Ce qui nous rend dépendants et donc, manipulables.
Pour se liberté de nos peurs, il faut :
- Les reconnaître
- Les accepter
- Manifester de la curiosité là même où on a toujours pratiqué l’évitement
- S’approcher prudemment de l’objet de la peur (concret ou abstrait)
- S’exposer peu à peu
En fait, pour découvrir le plus parfait antidote contre la peur, je recommande vivement de lire ou relire Le Petit Prince de Saint-Exupéry. La leçon d’apprivoisement que donne le renard au Petit Prince est un chef-d’œuvre qui doit inspirer tous les thérapeutes comportementalistes. »
- Vaincre ses peurs, c'est parti !
- Surmonter ses peurs: Enfin libre !
- Le Petit Prince de Saint-Exupéry