Le blog de Stream Affect

Le pouvoir salvateur de l'art

« Certaines œuvres font plus qu’expliciter des émotions connues. Elles permettent de repérer des émotions dont on ignorait jusque-là l’existence. »
Jerrold Levinson

Pourquoi cet art ?

Amel : « La danse, c’est un peu comme un… un deuxième poumon. C’est instinctif en fait. C’est ça que je veux, c’est ça que j’aime, c’est logique ! Je peux pas faire autre chose. »

Morgane : « Petite, j’étais vraiment timide maladive, jusqu’au moment où ma mère m’a inscrite au théâtre. Dès que je mettais le pied sur la scène, il y avait comme un endroit paisible, dans lequel je pouvais évoluer, sans avoir peur qu’on me juge. C’est le seul endroit où je me sens à ma place. »

Oona : « J’étais très timide et donc j’étais beaucoup plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral. Ça me parait un peu magique l’écriture. Tu peux vraiment… partir très très loin. »

Les sensations que ça te procure...

Amel : « Quand je danse, j’aime bien me challenger. Quand je prends des cours de danse, j’essaie vraiment d’aller chercher des cours qui me mettent vraiment en danger. C’est un peu mettre de côté son ego. Et pour moi, ce qui est hyper positif dans la danse, c’est le fait de se dépasser.»

Morgane : « Je crois que ce qui me fait le plus kiffer, c’est la liberté de se casser la gueule, et de pas pour autant l’enregistrer comme un échec. Et sur le plateau, on expérimente vraiment d’être au service de quelque chose de plus grand que soi. Et je crois que l’art se situe pile dans le plaisir de la répétition de beaux échecs, qui tendent vers une perfection qui n’existe probablement pas. »

Oona : « L’apogée de l’écriture, et ce que je recherche, c’est vraiment des moments où j’écris, et je sens, que j’écris quelque-chose qui est en accord avec ce que je ressens à l’intérieur. Ça libère. Ca me fait ressentir une joie, où tu vis quelque chose avec toi-même, incroyable sans qu’il y ait besoin de rien d’autre que toi, en train d’écrire. »

Ce que ça t'apporte...

Amel : « J’ai l’impression que je me libère par la danse. J’ai eu un moment où la danse m’a un peu... sauvé la vie. J’avais plus du tout envie de me recentrer avec mon corps, un peu comme si j’avais délaissé la connexion, la spiritualité, avec l’âme et le corps. J’ai redécouvert les sensations, et ça m’a fait du bien. J’avais l’impression de revivre en fait, finalement, comme si j’étais morte de l’intérieur, et j’ai repris le pouvoir. C’est hyper salvateur quoi de pouvoir communiquer de cette manière. »

Morgane : « Pendant une relation amoureuse difficile, j’étais vraiment au plus bas. J’ai du aller puiser dans l’amour du jeu, l’amour de la création… Et c’est à ce moment là en fait que j’ai compris que la fiction était beaucoup plus saine que le réel. Je crois que c’est cette différence là, cet écart là qui m’a sauvé. »

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Le pouvoir salvateur de l'art

"Le pouvoir salvateur de l'art" par Amel, Morgane et Oona

Témoignages